Les toitures végétalisées sur toits en pente

1. Étude technique préalable : Avant tout, il est crucial de réaliser une étude technique approfondie du projet. Cela inclut l'analyse de la surcharge structurelle, la compatibilité avec la charpente existante, l'inclinaison de la toiture, et d'autres facteurs clés.
2. Systèmes de retenue : Pour les toitures en pente dépassant 20%, des dispositifs spécifiques de retenue des substrats et des végétaux sont nécessaires pour éviter les glissements. Ces systèmes assurent la stabilité et la pérennité de la végétalisation. En fonction de l'exposition, du type de végétation, de l'inclinaison ou de la stabilité on choisira tel ou tel système. Il peut s'agir de bacs précultivés lestés, de grilles à remplir de substrat fixées à des crochets ou profilés arrimés à la structure porteuse de la toiture. Ceux-ci sont fixés à l'étanchéité en respectant scrupuleusement les règles de mise en oeuvre.
3. Substrat adapté : Un substrat léger et drainant est essentiel pour la végétalisation en pente. Il doit permettre la rétention d'eau tout en assurant un bon drainage pour éviter l'accumulation d'humidité sur la toiture .
4. Choix de plantes adaptées : Sélectionner des espèces végétales résistantes aux conditions de vent, de sécheresse et d'inclinaison est crucial pour assurer la pérennité du système de végétalisation en pente .
5. Arrosage: l'eau est une ressource précieuse et l'on peut selon le projet installer un asperseur ou un système goutte-à-goutte, le système installé sera également étudié en fonction de l'orientation, vent dominant, type de végétation...
6. Une maintenance est à prévoir pour l'apport d'engrais bisannuel, et le nettoyage des plantes indésirables si elles se développent.

Chez Greendays nous mettrons tout en oeuvre pour assurer la sécurité et la durabilité de l'installation de votre toiture végétalisée.

Les solutions proposées sont adaptées pour des toitures de bâtiments de 20% < pente ≤ 200%  avec une végétalisation extensive et semi-intensive de toitures avec membranes d’étanchéité résistant à la pénétration des racines.

Pour en savoir plus :

Descriptif du procédé :

 soit végétalisation extensive de 10 à 14 cm d’épaisseur, ne dépassant pas 20cm de hauteur

 soit végétalisation semi- intensive de 14 à 25cm d’épaisseur, limité à 30cm de hauteur

 soit dalles ou de bacs pré-cultivés de 5 à 8cm d’épaisseur.

Il est composé (du bas vers le haut) :

 de façon générale :

o d’une natte absorbante et de protection, avec fonction filtrante,

o d’un substrat spécifique,

o d’une toile anti érosion (selon le type de plantation, la pente et les zones de vent),

o d’élément de retenu du substrat,

o de dispositifs anti gravitaires en bord de rive, intermédiaires, en délimitation, autour des

émergences,

o de végétaux adaptés à la pente de la toiture soit sous forme pré-cultivés, soit plantés in situ.

 de façon particulière et selon la pente, dans le cas de système d’irrigation par capillarité :

o d’une protection filtre PV ou d’une natte d’irrigation et de protection,

o du système d’irrigation par capillarité,

o d’un substrat spécifique,

o d’une toile anti érosion (selon le type de plantation, la pente et les zones de vent),

o d’élément de retenu du substrat,

o de dispositifs anti gravitaires en bord de rive, intermédiaires, en délimitation, autour des

émergences,

o de végétaux adaptés à la pente de la toiture soit sous forme pré-cultivés, soit plantés in situ.

Il nécessite :

 un élément porteur conforme aux Règles Professionnelles et résistant à la charge de calcul non pondérée, à savoir la somme :

* des charges permanentes suivantes :

¤ poids du complexe isolation – étanchéité,

¤ poids du complexe de végétalisation (couche absorbante de protection, élément de retenue du

substrat, couche de plantation ou substrat, végétation) à Capacité Maximale en Eau,

¤ charge de sécurité forfaitaire de 15daN/m² (pour tous éléments porteurs)

* des charges d’exploitation définies dans NFP 06-001 et DTU série 43, ainsi que des

charges climatiques correspondant aux effets de la neige (extrême ou accidentelle) selon

les règles N84 en vigueur (version consolidée février 2009),

 une isolation thermique éventuelle ;

 un revêtement d’étanchéité résistant, aux effets du vent selon les règles NV 65 en vigueur (version

consolidée février 2009) d’une toile anti érosion (selon le type de plantation, la pente et les zones de vent),

résistant à la pénétration des racines, compatible avec une protection lourde et mis en œuvre (dans les

limites des pentes selon l’élément porteur) en indépendance (pente < 5%), en semi indépendance ou en

adhérence selon l’élément porteur. 

Crédit photo et infos : ECOVEGETAL